Les psychothérapies pourquoi ça marche ?
Il y a un très grand nombre de thérapies
Jean Marc m’a dit ! Tu sais mon petit Claude qu’il y a de très nombreuses thérapies ! Rien qu’en France, on en dénombre certainement plus de quatre cent, si on compte tout ce qui à trait au « développement personnel », au « bien-être » etc…toutes ces thérapies peuvent être rangées dans trois grands types de thérapies !
Le fait est que toutes ces thérapies ont des résultats ! N’importe quel thérapeute, te parlera des réussites de sa pratique, et il aura raison. Ca marche !!!
Et pourquoi ça marche ?
L’alliance thérapeutique est le facteur principal de réussite !
Jean Marc m’a dit ! Ca marche, parce qu’il existe ce lien entre patient et thérapeute que l’on appelle l’alliance thérapeutique. Parce que sans une bonne alliance la thérapie est quasiment vouée à ne rien donner. C’est un facteur commun au différente thérapies.
Une bonne alliance thérapeutique permet au patient de se sécuriser pour continuer d’affronter ses peurs. Cela ne signifie pas qu’il est l’unique facteur de réussite ! Mais la présence d’une bonne alliance est une condition sine qua none de réussite thérapeutique.
De nos jours, l’alliance thérapeutique est une notion qui fait l’objet d’un certain consensus entre écoles de pensées et qui est souvent reconnue comme un élément central à l’évolution thérapeutique du patient.
Une méta-analyse relativement récente, regroupant 295 études publiées de 1978 à 2017 et incluant 30 000 patients, Flückiger, Del Re et al. (2018) a souligné une corrélation positive (r = 0,278, p <.0001) entre l’alliance et les résultats thérapeutiques.
On dit que l’alliance thérapeutique est le facteur prédictif principal du succès des thérapies en général et des psychothérapies en particulier !
En bref, l’efficacité de toute approche thérapeutique repose, dans une grande mesure, sur la relation qui s’établit entre le client (le patient) et l’intervenant (le thérapeute), on appelle ce lien alliance thérapeutique !
Le thérapeute est responsable de l’alliance thérapeutique
En 1913, Freud à été le premier à évoquer l’importance et l’impact de la relation entre le patient et le thérapeute. Dans son approche, la réussite de la cure repose principalement sur le patient. Mais depuis les années 50, sous l’ influence de la psychologie humaniste avec Carl Rogers et de son approche centrée sur la personne le paradigme s’est inversé.
la responsabilité de créer et de maintenir une bonne alliance thérapeutique incombe au thérapeute, et non pas au client.
Carl ROGERS
Dans l’approche dite centrée sur la personne, parfois qualifiée de thérapie humaniste, on considère que :
« la personne qui consulte a la capacité de faire des choix personnels et que choisir, c’est devenir autonome. »
L’approche centrée sur la personne est une « méthode non-directive », Le thérapeute n’impose rien, ne conseille pas et n’interprète pas les propos de la personne. Il accompagne son client dans son propre travail d’évolution et de changement.
C’est la relation entre le patient et le thérapeute qui est considérée comme moteur de transformation.
Aussi, le thérapeute se doit de faire un travail sur lui. Carl Rogers a instauré dans sa pratique, la supervision des therapeuthes ( la supervision des thérapeutes).
Une thérapie : c’est avant tout un système à deux (patient – thérapeute) !
On peut voir la thérapie sous un angle systèmique. En analyse systémique (Ecole de Palo Alto), on parle de système formés par plusieurs personnes et leurs relations mutuelles. On s’interesse au système dans son ensemble plutôt que de se concentrer sur des parties individuelles qui le composent.
On peut dire que deux personnes en relation forment un SA2(accronyme de Système à deux personnes). Un couple c’est un SA2 par exemple ! le patient et son thérapeute forment aussi un SA2 le temps d’une cure thérapeutique.
Le premier système à deux que chacun d’entre nous a vécu est le système à deux « mère – bébé. »
Jean Marc m’a dit : sans ce premier système à deux (SA2) pas de Claude ! pas de Jean-Marc ! Nous sommes tous là parce que nous avons vécu ce système à deux primordial, fondateur !!!
Dis toi bien que toute personne présente aujourd’hui a vécu cette expérience étant bébé…. Sans la présence de ce SA2, elle n’aurait pas pu survivre. C’est une expérience qui est universelle pour nous les humains !
Ce qui s’énnonce simplement par « Un bébé seul ça n’existe pas » (selon les termes de Winnicott), parce qu’un bébé seul, sans figure maternelle, ne peut tout simplement pas survivre.
Dans la relation entre patient – thérapeute, on retrouve des éléments importants en lien avec ce qui constitue ce système à deux primordial, constitutif de notre psychisme.
Où puise t-elle ses racines cette alliance thérapeutique ?
Jean Marc m’a dit : Pourquoi est si important et où puise t-elle ses racines cette alliance thérapeutique ? La première chose que tu dois avoir comprise ! c’est que pour se développer, pour construire son propre psychisme l’être humain a besoin de l’autre. Il est même complétement dépendant de l’autre pendant une grande période de sa vie. Le bébé seul n’existe pas, et avant de pouvoir acquérir de l’indépendance et de l’autonomie, l’enfant passe par différentes phases de développements. Mais la première, celle sur lequel il va commencer à pouvoir s’étayer, se construire c’est ce SA2 premier.
Et bien dans la relation entre patient – thérapeute, on retrouve des éléments importants en lien avec ce qui constitue ce SA2 primordial constitutif de notre psychisme.
Mais rassure toi on retrouve de nombreux éléments de ce SA2 primaire et fondateur ! Dans notre relation à l’autre et en particulier dans le couple c’est flagrant !… La recherche de fusion amoureuse par exemple, cette impression d’être en recherche de sa motié ca te parle ?
On va parler de ce qui occupe notre enfance et notre adolescence la constitution de notre contenant psychique !